Après la tempête Céline la semaine passée, Ciaran a frappé la France en ces premiers jours de novembre. Elle a violemment touché le Finistère, les Côtes-d’Armor et la Manche avec des vents pouvant aller jusqu’à 207 km/h. Ces trois départements étaient en vigilance rouge jusqu’à jeudi matin.
Les intempéries ont fait de nombreux dégâts matériels : 1,2 millions de foyers ont été privés d’électricité. Deux morts et quelques dizaines de blessés sont à déplorer. Des conséquences limitées compte-tenu de la violence du phénomène, notamment grâce à une importante prévention des services de secours, dont la SNSM.
« Il y a eu beaucoup de prévention »
Le parcours de la tempête Ciaran, apparue à Terre Neuve, au Canada, a été rapidement défini, permettant aux différents services de secours de s’organiser. Sur les réseaux sociaux et sur le terrain, les stations de la SNSM ont prévenu les usagers de la mer de ces intempéries. « Il y a eu aussi beaucoup de prévention par la préfecture, donc beaucoup de personnes avaient sorti leurs bateaux de l’eau », souligne Jean-Marc Hercelin, président de la station de Saint-Suliac (Ille-et-Villaine).
Les bénévoles de la station bretonne n’ont pas eu à réaliser d’intervention pendant la tempête, mais ils ont fait face à ses conséquences : les dégâts matériels. Dès jeudi sept heures, les sauveteurs étaient prêts à sécuriser la zone. Ils auront passé près de cinq heures sur la Rance à aider une dizaine d’embarcations emportées ou coulées par la tempête Ciaran. « Il n’y avait pas de personnes en danger sur ces embarcations, précise Jean-Marc Hercelin. Donc on a attendu pour ne pas mettre en danger les bénévoles pour rien. »
Article rédigé par Clarisse Oudit-Dalençon